Gilbert GHrandguillaume

Anthropologue arabisant,
spécialiste du Maghreb et du Monde arabe.

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LANGUES ET NATION : LE CAS DE L’ALGERIE
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: janvier 2000, L’Harmattan, L’Algérie contemporaine. Bilan et solutions pour sortir de la crise, p.89-99

Forum de l’IFRAS & Université de Nancy 2
19-20 mars 1999
Publié : janvier 2000, L’Harmattan, L’Algérie contemporaine. Bilan et solutions pour sortir de la crise, p.89-99

Les représentations culturelles et politiques dans la société algérienne d’hier et d’aujourd’hui


LANGUES ET NATION : LE CAS DE L’ALGERIE

La question que je voudrais poser dans le cadre de ces journées de réflexion sur la société algérienne est celle-ci : quelles sont les composantes linguistiques de la nation algérienne aujourd’hui ? Ce pays est bien connu pour avoir adopté, depuis l’indépendance, une politique linguistique présentée comme “la face culturelle de l’indépendance”, axée sur la restauration d’une langue nationale : la langue arabe. Cette expression “langue nationale” nous conduit donc à nous interroger sur les rapports et les implications des deux termes : langue et nation, dans le cas de l’Algérie, puis à confronter ces réflexions avec la réalité linguistique : d’où les deux phases de cette réflexion : langues et nations, et nation et pluralisme linguistique.
Auparavant, il suffira de rappeler que la situation des langues en Algérie est pluraliste. Au plan des langues du quotidien (langues dites maternelles, ou dialectales) la majorité de la population s’exprime en arabe algérien (lui-même ramifié en plusieurs variétés régionales, permettant l’intercompréhension). Une autre partie s’exprime en berbère (divisé en quatre branches principales : le kabyle en Kabylie et dans quelques villes dont Alger, le chaouia dans les Aurès, le tamacheq dans le Hoggar et le mozabite dans le Mzab. Si l’intercompréhension des parlers berbères est moins évidente, la parenté de ces langues ne fait aucun doute. La langue arabe écrite (dite coranique, ou classique, ou littéraire, ou standard, dénomination que je retiendrai ici) était restée présente durant la colonisation à travers l’Islam. Elle connait un renouveau, sous une forme modernisée, avec la politique d’arabisation suivie depuis l’indépendance (TALEB IBRAHIMI K., 1995). Cette langue arabe doit, dans ce cadre, prendre la place occupée par le français dans l’administration, l’enseignement et divers usages qu’on peut relier à l’environnement. La langue française, langue officielle durant la colonisation, a conservé une place importante : celle-ci s’est même accrue après l’indépendance, du fait de l’extension considérable de la scolarisation, et de la place qu’elle a toujours conservée dans l’enseignement, selon des proportions variables.

Par rapport à la dimension nationale, on peut donc considérer la situation linguistique algérienne comme comportant : une langue supra-nationale (ou internationale, la langue arabe moderne (standard) étant commune aux pays arabes), des langues infra-nationales (ou régionales), aucune langue parlée ne couvrant l’ensemble du territoire, et une langue étrangère (également internationale) à forte présence, le français, représentant exactement la “superficie linguistique” souhaitée pour l’arabe standard : l’espace national.
Il est maintenant admis que la politique d’arabisation a présenté deux volets, l’un explicite, l’autre implicite. Le premier consistait à remplacer la langue française par la langue arabe dans tous ses usages en Algérie. Le second visait à faire tenir à la langue standard unique la place des langues parlées multiples, arabes, et surtout berbères. Comme les lignes de démarcation sont souvent des lignes de conflit, ces deux dimensions expriment l’essentiel des tensions suscitées autour de l’arabisation.

NATIONS ET LANGUES

Le modèle national
Le concept de nation a fait l’objet de nombreuses études. Me référant aux travaux de Dominique Schnapper (SCHNAPPER, 1991), je rappellerai les deux conceptions généralement admises. L’une (dite “à l’allemande”) se fonde sur l’adhésion à une communauté ethnique et culturelle, l’autre (dite “à la française”) renvoie à une communauté soudée autour de la volonté politique de vivre ensemble. Le concept de “nation ethnico-généalogique”, emprunté à Smith (SMITH, 1986) , évoque le cas, fréquemment observé dans la période récente, d’un passage direct du stade ethnique au stade national (s’il est possible de le qualifier ainsi dans ce cas d’une façon autre que formelle).
A partir de ces rappels, il est possible de considérer le modèle de nation qui a été à l’oeuvre en Algérie. En dépit des références constantes et idéologiques à la nation arabe ou à d’autres modèles, c’est bien le schéma français qui s’est imposé à l’Algérie. La réalité nationale s’est mise en place à partir de 1830, comme partie de la nation française, puis comme nation indépendante.
Or l’idée de nation durant la période évoquée (1830- 1962) a fortement évolué en France. Même travaillée par le ferment révolutionnaire de 1789, la nation française reste longtemps légitimiste, monarchiste. Le célèbre épisode du toast d’Alger témoigne de l’importance de la tendance monarchiste chez les catholiques dans la France républicaine. En fait, dès 1792, et durant un siècle, la nation française est une structure inquiète de son unité, incertaine de sa légitimité, hantée par le “fantasme de dislocation” qui la rend jacobine. La politique de la langue, de l’Abbé Grégoire aux “hussards de la République”, reflète cette inquiétude et se traduit par l’étouffement des parlers régionaux pour mieux promouvoir l’unité nationale à travers une langue nationale unique (DE CERTEAU et al., 1975). Il est important de noter que c’est ce modèle jacobin français de nation qui a été et reste à l’oeuvre en Algérie, même si des nationalistes ont de la peine à le reconnaître.

Les modèles de nation en Algérie
A ce modèle importé par la France, les Algériens (dénommés par les colons “musulmans” ou “indigènes”, l’appellation d’”algériens” leur étant réservée) vont opposer pendant un siècle deux types de références, correspondant à deux niveaux identitaires et linguistiques. Face à ces chrétiens (roumi), ils se percevront comme musulmans : une identité concrétisée dans la religion et la langue arabe coranique, et référée à la Ummah, communauté internationale des croyants, plus tard nommée “nation arabe”. L’autre référence est plus proche et plus limitée : c’est l’identité ethnique et régionale, référée au groupe ethnique ou social, projetée dans la langue parlée localement.
Vers 1930, la naissance du mouvement national fait émerger l’idée de nation algérienne : fondation de l’Etoile Nord-Africaine de Messali Hadj, mouvement des Uléma réformistes avec Ben Badis, puis les autres mouvements. Le traumatisme consécutif aux événements de Sétif en mai 1945, et à leur répression brutale, impose définitivement l’idéal d’une nation algérienne à construire. C’est dans cette dernière forme que l’influence du modèle français va s’avérer déterminante. Cette nation algérienne va se définir dans les frontières définies par la France (à vrai dire aux dépens de ses voisins tunisien et marocain), frontières qui seront marquées du caractère intangible de la “souveraineté” (en dépit, semble-t-il, de promesses de “rectifications” faites à la légère durant la guerre de libération). Le modèle français emprunté va l’être avec sa marque jacobine : à la fois hantise de l’uniformité (idéologique et linguistique), et “fantasme de dislocation” lié à l’incertitude du pouvoir sur sa propre légitimité. La lutte pour l’indépendance était en effet menée souvent au nom d’une légitimité islamique susceptible de rallier les masses populaires, mais la réalité du pouvoir et sa légitimité devait lui être conférée par la succession du pouvoir colonial. Cette inquiétude qui naît du balancement entre deux légitimités contradictoires (sur le point précis de l’origine de la loi et de son fondement : Allah ou le peuple) n’a pas été résolue jusqu’à ce jour et représente le tendon d’Achille de l’Etat national. Le tunisien Mohamed Charfi fait remarquer que les dirigeants ont comme le citoyen moyen le sentiment de l’incompatibilité entre islam et modernité : “Comme ils sont à la fois musulmans et modernes, ils ont mauvaise conscience, ils souffrent d’une contradiction fondamentale et sont rongés par une sorte de sentiment de culpabilité qui les empêche de clarifier leur discours, de défendre leur politique et d’avoir une attitude conséquente.” (CHARFI, 1999 : 21).
Ainsi la nation algérienne qui accède à l’indépendance en 1962, une et indivisible, jacobine de surcroît, se réfère à deux conceptions opposées de la nation : la nation arabe (théocratique ou baathiste selon les cas), qu’elle va référer à la langue arabe (d’où la politique d’arabisation), et la nation française, dont elle hérite concrètement : structure de l’Etat, administration, idéologie laïque, représentée par la langue française dans sa fonction de langue officielle de l’Etat avant l’indépendance.
En ce qui concerne les langues, les deux conceptions vont se rejoindre sur un point commun : le jacobinisme, l’obsession de l’unicité. Comme la Convention autrefois, l’Etat algérien supporte mal la diversité des parlers populaires et y voit une menace de dislocation du corps de la nation. Mais dans le même temps, il faut bien reconnaître que ces langues dites dialectes sont les seules à être spécifiquement algériennes : l’arabe standard sera vite perçu comme la langue du Moyen-Orient, voire des Egyptiens, et la langue française est une langue étrangère.
Ainsi à une nation algérienne jacobine s’oppose une réalité algérienne plurale : ce constat général se trouve particulièrement concrétisé dans l’univers des langues.

NATION ET PLURALISME

Nation, démocratie, laïcité, pluralisme
Une nation est-elle toujours une société qui décide de sa propre loi et l’incarne dans une constitution ? Il le semble bien, en tout cas, telle est bien la définition d’une nation “à la française” : la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen définit une loi universelle de l’humanité, qui devient la référence dernière et prend de ce fait la place de toute autre loi, divine, ethnique ou clanique : c’est ce qu’exprime le terme de laïcité. Le pouvoir est issu de la société et mis en oeuvre par ses représentants : la nation inclut cette forme de démocratie.
D’autre part, comme une société est diverse et que tout membre de cette société a droit à être reconnu dans son identité, la nation est par nécessité respectueuse du pluralisme. La politique linguistique de la nation française semble contrevenir à ce principe : ce fut sans doute le cas, et en ce sens cette pratique témoignait du caractère inachevé de la démocratie , mais la généralisation de la langue française fut à ce moment présentée comme une promotion sociale et culturelle et, au delà de la contrainte, l’attrait du progrès fut aussi déterminant dans l’adoption de la langue nationale.
Une nation peut donc être représentée comme un ensemble de composantes diverses dans tous les domaines : sociales, ethniques, linguistiques, culturelles, religieuses, idéologiques. Chaque particularisme est reconnu dans la mesure où il n’est pas en contradiction avec l’intérêt général défini au niveau global. Le rôle du pouvoir central de la nation est de garantir l’existence de cette diversité et le respect de leur identité, d’être l’arbitre objectif des conflits qui peuvent survenir entre les différentes composantes, et de définir les règles dans lesquelles peut s’exercer la compétition des groupes et des idéologies.
Si cette définition de la nation est celle qui fut mise en place, du moins théoriquement, par la France, elle s’est trouvée coexister avec une conception théocratique, monolithique, véhiculée par la tradition culturelle. L’Etat national s’est donc trouvé pris en étau entre ces deux conceptions, l’une étant pratiquée sans que l’autre fut désavouée.
Les composantes du pluralisme linguistique en Algérie
Il existe d’abord un pluralisme de base au plan des langues parlées : langues maternelles, ou langues du quotidien. Le plus évident est celui qui oppose les langues arabes aux langues berbères. Cette opposition a déjà soulevé de multiples problèmes aux nationalistes algériens. Tel fut le cas de la “crise berbère” au sein du PPA-MTLD en 1947, bien analysée par Mohamed Harbi (HARBI, 1992 : 74-84) et Omar Carlier (CARLIER, 1995: 239-246). La politique d’arabisation, qui s’est développée contre les langues parlées, a provoqué des résistances (GRANDGUILLAUME, 1983). Si celles-ci se sont manifestement principalement chez les Kabyles, plus menacés dans leur identité (CHAKER S., 1993) , elles se sont exprimées aussi au sein des parlers arabes. Les modalités et les conséquences de cette négation des langues maternelles sont présentées comme un traumatisme linguistique dans un ouvrage récent de Mohamed Benrabah (BENRABAH, 1999).
Comme le fait remarquer Mohamed Harbi, la défense d’une identité linguistique peut être associée à une référence ethnique, elle-même incompatible avec l’idée de nation, et même dangereuse pour elle, comme en attestent de nombreux événements politiques contemporains. Le dynamisme de la lutte en faveur du kabyle est sans doute lié à cette composante ethnique, à la différence de la défense des parlers arabes qui ne bénéficie pas du même ressort. Mais l’existence des langues parlées (arabes et berbères), et leur reconnaissance tant qu’elles sont pratiquées et souhaitées par les citoyens eux-mêmes est une cause qui ne peut être réduite à une donnée ethnique : elle fait partie des droits qu’une démocratie doit reconnaître à ses membres. Certains politiques commencent à demander la “valorisation des deux langues nationales”, à savoir l’arabe et le berbère (GOUMEZIANE, 1994 : 254-256).
La langue arabe standard a une valeur symbolique forte, dans la mesure où elle est communément référée à l’Islam et est considérée comme la langue du Coran. Ceci ne fait pas de doute, mais dans quelle mesure cette langue déclarée nationale est-elle référée à l’Etat ? Pour les décideurs de l’arabisation, cela est évident, mais en quoi est-elle plus algérienne que tunisienne ou marocaine, ou langue des pays arabes ? Comme langue nationale, elle est ambiguë dans sa référence à la nation : s’agit-il d’un Etat islamique, théocratique (comme pour les islamistes) ? un Etat ethniquement ou politiquement arabe (pour les baathistes) ? un Etat “socialiste”, militaire, FLN (sans pluralisme) ? ou un Etat démocratique ? Comme nous l’avons vu, en ce domaine, ces questions restent à trancher. Dans son ouvrage, Mohamed Benrabah remarque, les exemples de l’Irlande et de la Grèce à l’appui, que le modèle national peut évoluer : “Les peuples peuvent adhérer à l’idée de “nation idéale” au moment de la lutte pour leur libération du joug étranger. Mais dès la libération de ce dernier, c’est la “nation réelle” qui s’impose. En d’autres termes, une langue qui libère un pays ne peut nécessairement aider à le bâtir en tant que nation une fois l’indépendance acquise.” (BENRABAH, 1999 : 235).
La langue française bénéficie d’une présence à la fois symbolique et linguistique. Elle est la langue dans laquelle a été construite la nation algérienne. Elle est la langue du pouvoir (d’abord français, puis FLN). Pour certains, elle est une langue qu’on peut s’approprier hors de sa référence à la France : un butin de guerre, selon l’expression de Kateb Yacine. Pour beaucoup elle fut et demeure une langue d’ouverture à la modernité et de relation au monde. Mais elle est aussi présente linguistiquement, d’une façon directe, dans les multiples usages qui en sont faits : dans l’enseignement, l’administration, les media, l’environnement, mais aussi, d’une façon indirecte, dans les parlers arabes et berbères. Ces derniers empruntent au français de nombreux termes qu’ils arabisent ou berbérisent au point que les locuteurs qui ignorent le français n’ont pas nécessairement conscience de l’origine étrangère de ces termes. Un autre mode de présence du français dans ces langues est l’alternance codique (code-switching), qui voit de nombreux locuteurs passer dans la même phrase du français à l’arabe ou au berbère selon des modalités qui ont fait l’objet de nombreuses études (DAIFALLAH L., KAOULA M., 1997 ). L’arabe standard entretient aussi une relation avec la langue française dans la structure de ses phrases et dans les emprunts de termes techniques arabisés.

Quelles composantes linguistiques pour la nation algérienne ?
Aux composantes multiples que nous venons d’énumérer, d’autres pourraient être ajoutées, qu’il s’agisse de langues ayant eu une présence sensible dans le passé, comme l’espagnol et l’italien, ou de langues importantes pour l’avenir comme l’anglais. Toutefois, dans celles que nous avons citées précédemment, un lien fort existe entre la langue et une référence symbolique : il s’agit en fait d’un lien à l’origine, qui détermine une identité spécifique. Ce lien est dénié par la politique d’arabisation dans deux cas : le berbère et le français. Le berbère témoigne par sa présence de l’existence de l’Algérie avant l’Islam, ce qui est difficilement pensable pour les idéologues islamistes : ils ne peuvent supporter de voir l’Algérie définie par autre chose que sa référence arabo-islamique. Le français témoigne de la colonisation et des circonstances de la formation de la nation algérienne, dans le giron d’une puissance étrangère dominante. Cet aspect de l’histoire algérienne est généralement gommé des manuels d’histoire, sauf pour quelques épisodes glorieux, et renvoie à une origine difficile à assumer. Par contre le lien à la langue arabe est survalorisé au point d’être considéré comme unique, comme si l’Algérie commençait avec la conquête arabe.

Pour une nation qui veut s’affirmer une, que faire de ce pluralisme ? Une position réaliste conduit à penser que ces langues sont là, qu’elles témoignent par elles-mêmes, et donc que le bon sens suggère de les reconnaître. Mais quelle place respective faut-il accorder à chacune de ces langues, de ces composantes ? La position des partisans de la généralisation de l’utilisation de la langue arabe conduirait à attendre la disparition des autres langues, voire à l’accélérer. Position peu réaliste, et déjà largement démentie par l’évolution des dernières années. Pourquoi dès lors ne pas faire place à l’exigence nationale et pluraliste : faire en sorte que chacun se sente reconnu dans sa différence pour adhérer à l’ensemble : condition absolument nécessaire pour que le pouvoir soit reconnu comme légitime, comme “sien”. Chaque langue représentant un élément identitaire, une politique délibérément pluraliste et tolérante face aux langues diverses serait susceptible d’apporter une réponse à des questions qui ne pourront être continuellement éludées.


BIBLIOGRAPHIE

BENRABAH M., 1999, Langue et pouvoir en Algérie. Histoire d’un traumatisme inguistique, Paris, Séguier.
CARLIER O., 1995, Entre Nation et Jihad. Histoire sociale des radicalismes algériens. Paris, Presses de la FNSP.
CHAKER S., 1993, “Langue et culture berbères en Algérie depuis 1988 : rupture ou continuité?, Cahiers de Linguistique Sociale, Minoration linguisstique au Maghreb, N°22, Université de Rouen, SUDLA, p. 15-31.
CHARFI M., 1999, Islam et liberté. Le malentendu historique, Paris, Albin Michel.
DAIFALLAH L. et KAOULA M., 1997, “Les représentations linguistiques de jeunes locuteurs algériens”, in Plurilinguisme et identités au Maghreb, dir. Foued Laroussi, Université de Rouen, p.93-99.
DE CERTEAU M., JULIA D., REVEL J., 1975, Une politique de la langue. La Révolution française et les patois, Paris, Gallimard.
GOUMEZIANE S., 1994, Le mal algérien. Economie politique d’une transition inachevée, Paris, Fayard.
GRANDGUILLAUME G., 1983, Arabisation et politique linguistique au Maghreb, Paris, Maisonneuve et Larose.
“ , 1997, “Le multilinguisme dans le cadre national au Maghreb”, in Plurilinguisme et identités au Maghreb, dir. Foued Laroussi, Université de Rouen, p.13-19.
HARBI M., 1992, L’Algérie et son destin. Croyants ou Citoyens, Paris, Arcantère.
SCHNAPPER D., 1991, La France de l’intégration. Sociologie de la nation en 1990, Paris, Gallimard.
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TALEB IBRAHIMI K., 1995, Les Algériens et leur(s) langue(s), Alger, El Hikma.



Gilbert GHrandguillaume

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