Gilbert GHrandguillaume

Anthropologue arabisant,
spécialiste du Maghreb et du Monde arabe.

Nedroma, l'évolution d'une médina Arabisation et politique linguistique au maghreb Sanaa Hors les murs
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Vie et mort dans la transmission du patrimoine : le cas de la langue.
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: Patrimoine et co-développement durable en Méditerranée occidentale, Actes du Séminaire international Tunis-Hammamet, 23-27 mai 2000, Tunis, Institut National du Patrimoine, oct.2001, p.37-45.

Le patrimoine, thème du séminaire qui nous réunit, est ce qui, dans une culture, se transmet de génération en génération. Il est souvent considéré sous un aspect statique, rigide, comme réfractaire au changement. Au début de ces travaux, je voudrais apporter quelques éléments de réflexion sur ce thème, en montrant qu’il se comprend dans une double complémentarité : celle de la vie et de la mort, celle du sensible et de l’intelligible. Pour ce faire, je me référerai principalement à la langue, qui, si elle n’est pas comme telle au programme de cette réunion, concerne le patrimoine dans la mesure où elle en est un élément, et un moyen de sa transmission.

La vie et la mort ne sont pas opposées, elles sont complémentaires. Elles constituent une double dimension de l’être. Un ouvrage récent d’un biologiste 1 a montré que, dans l’univers cellulaire, la mort est au cœur du vivant. Chaque cellule a tendance à se détruire, et ce suicide n’est empêché que par un autre élément qui en suspend la mise en œuvre. Celle-ci est activée ou non en fonction de signaux donnés par l’environnement. C’est la mort de la plupart des cellules qui permet la construction des êtres vivants, comme si la mort « sculptait le vivant », pour reprendre le titre de l’ouvrage. Je cite l’auteur :

« Chacune de nos cellules possède tout au long de son existence le pouvoir à tout moment de s’autodétruire en quelques heures. Et la survie de l’ensemble des cellules qui nous composent –notre propre survie – dépend de leur capacité à trouver dans l’environnement de notre corps les signaux qui leur permettent de réprimer, jour après jour, le déclenchement de leur suicide. Nous sommes des sociétés cellulaires dont chacune des composantes vit « en sursis », et dont aucune ne peut survivre seule. Le destin de chacune de nos cellules dépend en permanence de la qualité des liens provisoires qu’elle est capable de tisser avec son environnement. Et c’est sur cette interdépendance dépourvue d’alternative qu’est scellée notre existence et fondée notre pérennité. Pour chacune de nos cellules, vivre, c’est avoir réussi à empêcher, pour un temps, le suicide. Et d’une manière troublante, contre-intuitive, paradoxale, un événement positif – la vie- naît de la négation d’un événement négatif – l’autodestruction.2 »

Au-delà de ce monde cellulaire, nos personnes subissent à chaque instant une transformation intense, ce qui constitue notre corps est en recomposition constante, et pourtant nous avons conscience de rester nous-mêmes de la naissance au tombeau. Il en est de même de la langue : nous désignons toujours la même langue, et pourtant ces langues ne cessent de se transformer.
D’autre part, la réalité que nous percevons n’est pas seulement matérielle, elle est aussi chargée de sens, elle est symbolique : c’est en ce sens qu’elle est à la fois sensible et intelligible : plutôt que de définir, je préfère illustrer par une citation du romancier américain Paul Auster, commentant ce conte des Mille et Une Nuits (intitulé Le Marchand et le génie), où une femme a été changée en mule, et deux hommes en chiens, et où des vieillards proposent des récits en échange de la vie d’un homme :

« L’un après l’autre, les deux vieillards proposent au génie le même marché, et commencent leurs contes de la même façon. « Ces deux chiens sont mes frères aînés », dit le second. Et le troisième : « Cette mule était ma femme. » Ces phrases d’ouverture contiennent l’essence du projet entier. Qu’est-ce que cela signifie, en effet, de regarder quelque chose, un objet réel dans le monde réel, un animal, par exemple, en affirmant que ce n’est pas ce que l’on voit ? Cela revient à dire que toute chose possède une double existence, à la fois dans le monde et dans nos pensées, et que refuser d’admettre l’une ou l’autre, c’est tuer la chose dans ses deux existences.3 »
C’est cette double dimension des choses du patrimoine que je voudrais faire apparaître dans la langue arabe d’abord, puis dans un autre domaine du patrimoine, l’œuvre des Mille et Une Nuits, en concentrant quelques réflexions qui naturellement demanderaient à être plus largement développées. Mais prenons le risque…

La langue arabe : oralité et écriture

Dans le domaine de la langue, la combinaison de la mort et de la vie prend celle du statique et du mouvant, et plus précisément de l’écrit et de l’oral. Le texte est pour ainsi dire « fixé pour l’éternité », l’oralité est changeante. Ce double visage de la langue est bien perçu dans la langue arabe. La grammaire arabe nomme les consonnes sawâkin السواكن “celles qui sont au repos”, ou s’awâmit الصوامت “celles qui sont silencieuses”, tandis que les voyelles sont dénommées harakat الحركات connotant le mouvement. Les voyelles, et avec elles l’oralité, viennent mettre en mouvement ce cadre fixe défini par les consonnes, seules à figurer dans le texte écrit.
L’architecture de la langue arabe, qui comprend une langue écrite une, et des langues parlées diverses, exprime aussi cette combinaison. Elle permet de comprendre à quel point la complémentarité des deux registres est importante. Elle exprime en deux niveaux distincts cette articulation de la fixité et du changement, de l’écriture et de l’oralité, que comportent toutes les langues, depuis l’invention de l’écriture. Ces deux versants de la langue arabe doivent être pris en compte à égalité. Le va-et -vient entre eux a été favorisé, pour les jeunes Tunisiens, par la politique d’arabisation, qui leur a ouvert l’accès au registre écrit. Mais il est aussi important de considérer que la richesse du patrimoine est située dans ces deux faces. Si cela est largement reconnu en ce qui concerne l’arabe dit classique, les trésors véhiculés dans la langue orale ne devraient pas être négligés. A titre d’exemple, je citerai ces versions tunisiennes de la Geste hilalienne, qui se situe dans la perspective des mythes fondateurs, susceptibles d’être relus et réinterprétés à chaque époque. Naturellement, si l’écrit est dominant dans l’arabe classique, et l’oral dans les langues parlées, il est bien évident que chacune des deux langues comporte en son sein les deux aspects et qu’ils s’y combinent selon la même logique.

Dans un autre domaine, la tradition de la culture arabe nous présente une illustration remarquable de cette complémentarité entre oral et écrit, et aussi entre sensible et intelligible : il s’agit de cette œuvre bien connue des Mille et Une Nuits.

La langue dans les Mille et Une Nuits.

La culture arabe, dans le corpus des Mille et Une Nuits, nous fournit un exemple lumineux de la vraie nature de la transmission. C’est par des récits qu’elle a lus et qu’elle raconte au roi fou que la conteuse guérit celui-ci et le rend à sa condition humaine, dans une histoire qui sera écrite à nouveau pour servir à d’autres conteurs. Dans cette composition où des récits sauvent des vies, où la parole arrache à la mort, oralité et écriture, vie et mort s’articulent comme un paradigme de la transmission.
Il est bien inutile de présenter ici l’œuvre des Mille et Une Nuits. Je rappellerai seulement que sa caractéristique est de se présenter, non comme un recueil de contes divers, mais comme une unité, un récit-cadre, qui intégre tous les contes. Ce cadre est exposé dans le prologue, et les contes font évoluer la situation initiale jusqu’à sa résolution dans l’épilogue.
La situation globale mise en place est celle-ci. . Un roi devenu fou du fait de la trahison d’une femme, se venge sur toutes les femmes. Figé dans sa folie répétitive, il court à sa propre ruine - il n’aura pas de descendance -, et à celle de la cité, menacée de dépeuplement. Une femme, Shahrazade, décide de sauver la situation : elle va narrer à ce roi insomniaque, chaque nuit, des histoires qu’elle tire du passé, des histoires qui, la plupart, évoquent son malheur et lui apprennent à s’en distancier, puis à le maîtriser. A la fin, elle le conduit à accepter une femme auprès de lui, elle le sort de sa folie infantile en restaurant à la fois sa personne et sa descendance (puisqu’elle lui donnera trois fils).. Dans cette trajectoire, les récits ont été extraits du passé, de l’écrit qui en conservait la mémoire, ils sont devenus agissants dans la situation d’oralité qui les a modifiés, et ils vont à la fin retourner à une nouvelle forme écrite, enrichie. Ils sont conservés pour “les générations futures”, pour leur “servir d’exemple”, pour une nouvelle utilisation analogue à celle qu’en a fait Schahrazade, pour l’utilisation que nous en faisons aujourd’hui en les racontant.

Oralité et écriture dans les Nuits
Le livre des Mille et Une Nuits se situe entre l’écrit et l’oral. L’ensemble du cycle mis en place par le prologue est d’abord un passage de l’écrit à l’oral, puis un retour à l’écrit. En effet, si Shahrazade peut raconter des histoires pendant si longtemps, c’est qu’elle avait beaucoup lu :
“(Le vizir) avait deux filles d’une très grande beauté, bien prises et de taille achevée. L’aînée s’appelait Shahrazade, la jeune Doniazade. La première avait dévoré bien des livres : annales, vies des rois anciens, histoire des peuples passés, ouvrages de médecine. On dit qu’elle avait réuni mille livres touchant à ces peuples, aux rois de l’Antiquité et à leurs poètes. ....”4
Toutes les versions arabes et les traductions sont unanimes sur ce point : Shahrazade était imprégnée de la transmission écrite d’un savoir universel, elle avait lu “tous les livres”, ou quelquefois “plus de mille livres”.
Dans le dénouement heureux, un élément est noté par certaines versions, notamment celle de Mardrus :

“ Mais pour ce qui est du roi Schahriar, il se hâta de faire venir les scribes les plus habiles des pays musulmans, et les annalistes les plus renommés, et leur donna l’ordre d’écrire tout ce qui lui était arrivé avec son épouse Schahrazade, depuis le commencement jusqu’à la fin, sans omettre un seul détail. Et ils se mirent à l’oeuvre, et écrivirent de la sorte, en lettres d’or, trente volumes, pas un de plus, pas un de moins. Et ils appelèrent cette suite de merveilles et d’étonnements : LE LIVRE DES MILLE ET UNE NUITS.Puis, sur l’ordre du roi Schahriar, ils en tirèrent un grand nombre de copies fidèles, qu’ils répandirent aux quatre coins de l’empire, pour servir d’enseignement aux générations. Quant au manuscrit original, ils le déposèrent dans l’armoire d’or du règne, sous la garde du vizir du trésor....” 5

Il faut admettre que les versions arabes ne mentionnent pas cette écriture finale, ni les traductions de Bencheikh et de Galland. En la proposant , Mardrus est dans la logique d’une pratique, souvent mentionnée dans les contes des Nuits, où le héros demande à la fin que soient consignés les événements qu’ils viennent de vivre : des récits à écrire “sur la prunelle de l’oeil” et qui doivent servir à l’édification : ‘i’tibâr, ‘'ibra : des expériences, des marches pour franchir, pour progresser. Comme le dit un personnage du premier conte des Nuits, à propos d’une histoire qu’il vient d’entendre : “Si on pouvait l’écrire à l’aiguille sur le coin intérieur de l’oeil, elle donnerait à réfléchir à qui sait réfléchir”...6

Vie et mort dans les Nuits : la parole qui sauve

Les Mille et Une Nuits se situent aussi entre fixité et mouvement . Les récits ont “mis en mouvement” ce roi rigide, ils l’ont conduit, par leur emboîtement, dans un dédale d’histoires : un trajet qui l’oblige à quitter son origine-refuge, et à se mouvoir pour se trouver dans un lieu nouveau : le roi meurtrier est, au terme de chaque nuit, un auditeur qui veut “savoir la fin de l’histoire”, en marche vers un autre soi-même. La parole des récits sauve la vie de Shahrazade, elle sauve aussi le roi et son royaume.
Ce rôle de la parole comme salvatrice de la vie est une constante dans les Nuits. Dans la texture générale, Shahrazade sauve bien sa propre vie, nuit après nuit, grâce à ses récits, dont elle sait faire coïncider les interruptions avec la venue du jour. Le roi est de ce fait contraint à la laisser en vie : “Je ne la tuerai point avant de savoir la fin de l’histoire...” Ce faisant, elle fait entrer le roi dans le cycle de l’attente, qui est celui du temps, une rééducation du désir dans une acceptation de la contrainte naturelle, forme élémentaire de la loi.
Mais cette fonction de vie s’actualise aussi à l’intérieur des récits proposés par Shahrazade. Continuellement, les héros sauvent leur vie en racontant leur histoire, ou une histoire.

Une transmission compromise puis rétablie

Dans les Nuits, le projet d’ensemble, ou récit-cadre, établit un lien entre tous les contes. Il confère à la parole de la récitante Shahrazade une efficacité qui conduit à la transformation du roi : il est arraché à sa folie meurtrière, guéri de sa blessure. Ce qui lui était arrivé et l’avait laissé stupéfait, puis fou, est devenu un fait de parole, qui pourra être oublié, passer dans la mémoire. Parallèlement, il est devenu père. La transmission, dont le fil s’était un moment interrompu, a été renouée dans la réalité des fils, et dans la mémoire des récits. Des récits, qui ont été lus par Shahrazade, ont été racontés par elle, et seront à nouveau écrits. La phase des récits, qui est celle de l’oralité, a été celle où ce travail de la parole s’est réalisé. Mais il n’a pu l’être que parce que ces récits avaient d’abord été écrits et qu’ils se situaient dans une tradition. Un stade écrit auquel ils vont retourner “pour l’édification des générations futures”, “pour servir de leçon”
La parole de la conteuse fait mouvoir le roi de la situation rigide où il s’était placé, réfugié. L’emboitement des récits est tel qu’il le met en mouvement, l’engage dans un dédale d’histoires au point d’en oublier le point de départ pour constater, au terme du trajet, qu’il n’est plus le même, qu’il a été modifié : celui qui voulait tuer laisse la vie sauve, celui qui voulait se venger pardonne, celui qui devait sévir est devenu clément. Dans le cadre général, c’est un roi différent qui, absorbé dans la spirale des récits, se révèle à la fin : un homme qui ne hait plus les femmes, qui n’est plus meurtrier, qui accepte auprès de lui femme et enfants, qui envisage avec sérénité la vie et son terme, la mort, destructrice des plaisirs d’ici-bas. Le passage de l’écrit à l’oralité a coïncidé avec un passage de la rigidité au mouvement, avec une transformation de l’être.
Ce trajet se double d’une autre signification : celui d’un passage de la mort à la vie, puis à la mort. La mort est présente dans les Nuits comme l’aboutissement final, comme “la destructrice des plaisirs”. Mais la vie n’est faite que de l’enchaînement mort-vie-mort, qui est une autre expression, dans les Nuits, de l’enchainement écrit-oral-écrit. L’oralité vient comme la vie faire germer la graine de l’écriture, et son retour à l’écrit l’assimile à la graine en attente d’une nouvelle germination.

Pour conclure : mémoire et oubli

Peut-on aller plus loin pour conclure ? L’aboutissement final dans les Nuits est bien la mort, mort des individus comme condition de la perpétuation de l’espèce. En réalité il s’agit peut-être moins d’une mort que de la perspective d’une renaissance. Il est alors questions de phases, d’alternances de vie et de mort : il faudrait dire ici : de mémoire et d’oubli. La phase de l’oralité est celle de l’oubli, par renvoi du traumatique à un autre ordre de réalité. Les termes arabes nous éclairent ici aussi. Le terme arabe qui désigne le masculin dhakar (non seulement le genre, mais aussi l’organe viril) connote aussi la mémoire, tandis que celui qui désigne les femmes nisa’ est proche d’une racine qui signifie l’oubli (nasiya). Mais l’oubli lui-même n’est ni annulation ni disparition. Il est relié à l’idée d’un report : plus précisément, nasa’a désigne, chez une femelle, le retard des règles, leur report, signe qu’une naissance se prépare. La phase de l’oubli est celle d’une gestation, d’un report , d’une mise en mémoire, d’un travail en cours. Le report d’une chose qui continue à travailler dans la mémoire.

Toute la richesse du patrimoine est évoquée par ce cycle écrit-oral, mort-vie, mémoire-oubli, masculin-féminin : dans le texte des Nuits, il est symbolisé par l’alternance jour-nuit : Shahrazade ne raconte que la nuit, et au petit matin, elle se tait : fa sakatat ‘an el-kalâm el-mubâh : فسكتت عن الكلام المباح c’est la loi du temps, qui fait et défait…
Et pour moi aussi, il est temps que je me taise…


BIBLIOGRAPHIE

Principales éditions des Mille et Une Nuits :
en arabe :
Habicht M. -Fleischer H.1825-1843,Tausend und Eine Nacht Arabisch, Breslau,, 12 vol.
Macnaghten W.H., 1839-1842, The Book of the Thousand and One Nights, Commonly Known as the “Arabian Entertainments”, Calcutta , , 4 vol.
Boulaq, Le Caire, 1835, 1ère édit., 2 vol.
Mahdi M., 1984, Brill, Leiden, 2 vol.

Traductions :
Galland A. ,1704-1717 et 1965,Les Mille et Une Nuits, Garnier-Flammarion, 3 vol.
Mardrus J.C.,1899-1904 et 1980, Le Livre des mille et une nuits, R.Laffont, Bouquins, 2 vol.
Bencheikh J.E., Miquel A., 1991, Les Mille et Une Nuits, Gallimard,1991 (3 tomes parus)
Burton R.F., 1885 et 1934,Thousand Nights and a Night, New York, The Heritage Press, 6 tomes en 3 volumes.
Weil G., 1865 et 1984,Tausend und eine Nacht, Erlangen, Karl Müller Verlag, 1984 , 4 tomes en 2 volumes.
Etudes
Bencheikh J.E., 1988, Les Mille et Une Nuits ou la Parole prisonnière, Gallimard.
Bencheikh J.E., Brémond C. et Miquel A.,1991, Mille et Un Contes de la Nuit, Gallimard.
Grandguillaume G. et Villa F.,1989 "Les Mille et Une Nuits : la parole délivrée par les contes." Psychanalystes. Symboliser. N°33, , pp.140-150.
Grandguillaume G. et Villa F.,1991, "Les Mille et Une Nuits. Un mythe en travail. Présence et actualité du récit." Peuples Méditerranéens. Mythes et récits d'origine. N° 56-57, juil.-déc., pp. 55-82.
Kilito A., 1992, L’oeil et l’aiguille, essai sur “les mille et une nuits, Paris, La Découverte, .


1 Jean Claude AMEISEN , La sculpture du vivant. Le suicide cellulaire ou la mort créatrice, Seuil, 1999.
2 JC AMEISEN, ibid. p.13.
3 Paul AUSTER, L’invention de la solitude, Actes Sud, 1988, p.188-189.
4 Bencheikh et Miquel, I, p.41
5 Mardrus, II, p.1018
6 Bencheikh, I, p.55


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